Les faits se sont déroulés le week-end dernier dans un quartier de la capitale économique dont l’identité ne nous a pas été révélée.
Plusieurs vidéos effroyables font la ronde des réseaux sociaux. Dans une séquence vidéo, l’on aperçoit des jeunes filles, d’une violence extrême qui déshabillant, bastonnant ensuite rasant les cheveux d’une autre. Sur une autre séquence vidéo, l’on aperçoit la même bande de filles couvrant d’injures la victime nue tout en lui demandant d’écarter ses jambes.
La vidéo la plus horrible est celle où cette bande de fille après avoir copieusement molestée la victime, décident de lui verser un liquide inflammable. Selon certaines sources, la victime, une certaine Marie Louise Ngolingock, âgée environ de 18 ans est accusée par ces bourreaux d’avoir arraché le copain de l’une d’entre elles.
Les mêmes sources laissent entendre qu’après cette épreuve de sévices, la victime se trouve dans un état critique dans un hôpital de Douala.
Si les différentes vidéos ont suscité l’indignation à travers la toile, elles n’ont pas laissé les autorités sécuritaires indifférentes. Cet après-midi, l’on apprend que trois des filles auteures du forfait ont été capturées par les éléments de la Gendarmerie de Mabanda. Ayant fui leur quartier, ces dernières sont allées se réfugier au lieu-dit Mabanda où elles sont été arrêtées.
Sauf qu’en même temps, on apprend que la victime qui vivait au quartier Cité CIC à Douala avec sa grand mère est recherchée par cette dernière depuis plusieurs jours. Selon nos confrères de Le Groote, sa grand mère dit avoir fait le tour des commissariats et des hôpitaux sans voir une trace de sa petite fille.
Nous y reviendrons !
Albert Atangana