Le ministre des travaux publics, Emmanuel Nganou Njoumessi demande aux délégués régionaux et départementaux des travaux publics de “procéder à la localisation, l’identification de tous les immeubles de grande hauteur” de leur ressort de compétences.
Les immeubles concernés sont ceux de plus de 28 mètres de haut et de neuf niveaux au moins. Ces bâtisses “seraient dans un état d’abandon pour cause de désordres structurels susceptibles de mettre en péril l’édifice, la santé et la sécurité des personnes”, écrit le ministre dans une lettre circulaire adressée aux délégués régionaux et départementaux du ministère des travaux publics.
Une situation qui pourrait avoir des conséquences sur la santé et la sécurité des populations.
Le but de cette opération d’évaluation est d’éviter un éventuel sinistre. En effet l’effondrement d’un immeuble R+4 à Mobil Guinness, à Douala le 23 juillet dernier a fait plus de 40 morts et une vingtaine de blessés. Un sinistre attribué principalement au non respect des normes de construction. Quelques jours après, le 25 juillet, une autre bâtisse s’est affaissée au quartier Baladji 1 lieu dit Côte d’azur, dans la ville de Ngaoundéré, région de l’Adamaoua. Le bilan fait état de trois morts dont une mère et ses deux enfants.