L’insécurité galopante dans la région du Nord a poussé l’archidiocèse de Garoua à saisir le Sous-préfet de Touboro.
Dans sa correspondance, l’église d’écrit l’état actuel de l’insécurité qui sévit dans l’Arrondissement de Touboro. Il en ressort que le Département du Mayo-Rey en général est menacé par une instabilité sécuritaire. Mais plus particulièrement l’Arrondissement de Touboro, où des enlèvements avec demande de rançons se multiplient.
Des hommes armés débarquent dans les domiciles et prennent des personnes de tout âge. En cas de résistance des personnes ciblées, les malfrats n’hésitent pas à ôter la vie.
Dans un espace de huit mois seulement, c’est-à-dire de septembre 2021 à ce jour, plus de cinquante personnes ont été kidnappées dans quatorze villages. Les sommes exigées aux familles s’élèvent à des millions de Fcfa.
Le drame le plus récent et qui marque encore les consciences, c’est celui du village Golombali.
Aux environs de 24h, le 07 Avril 2022, des hommes armés ont encerclé le domicile de M. DJAKIS DJONGA Ferdinand. Ils ont enlevé en premier lieu sa femme et l’ont tué d’une balle à la tête. L’opération a continué chez son voisin par l’enlèvement de deux jeunes filles. Pour la libération des trois otages du village Golombali, le père des deux filles a payé une somme de 6.000.000 de Francs; la famille du défunt DJAKIS a payé 2.000.000 de Francs pour la libération de la veuve.
Les kidnappeurs ont exigé que toute personne de ce village possédant des boeufs paye une rançon de 200.000 FCFA comme taxe.
Le traitement subi par les otages auprès des kidnappeurs relève d’une animosité. Ils nassent un moment de calvaire et de supplice. Ils sont enchaînés les uns sur les je autres et ils As des conditions inconfortables.
L’archevêque de Garoua au regard de ce sombre tableau interpelle les autorités camerounaises en vue du renforcement de la sécurité dans cette partie du Cameroun. Pour l’église, le gouvernement semble avoir abandonné ses fonctions et d’être tourné vers autre chose que le soucis du bien du peuple.
Une nouvelle interpellation qui vient s’ajouter à plusieurs autres émises par les autorités religieuses au Cameroun non seulement du fait de la crise Anglophone, de affres de boko Haram à l’extrême Nord ou encore des enlèvements dans la région du Nord et dans l’Adamaoua.
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