Ces entreprises ont 30 jours pour satisfaire aux exigences de la règlementation en vigueur en matière de contractualisation des étrangers.
Issa Tchiroma le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle vient de donner 30 jours aux entreprises qui emploient les étrangers et qui ne sont pas à à jour. « Passé ce délai, le groupe interministériel chargé de lutter contre la main-d’œuvre de nationalité étrangère va descendre dans toutes les entreprises identifiées comme employant la main-d’œuvre de nationalité étrangère et les sanctions conformément à la réglementation en vigueur en la matière seront prises à l’encontre des structures contrevenantes », peut-on lire dans un communiqué signé du ministre.
En effet l’emploi des travailleurs étrangers au Cameroun est régi par une réglementation spécifique. Seulement plusieurs entreprises continuent d’employer la main-d’œuvre étrangère en violation de la réglementation en vigueur. « … Malgré les campagnes de sensibilisation, les contrôles sur le terrain et les mises en demeure adressées aux chefs d’entreprises, ceux-ci continuent d’employer une abondante main-d’œuvre de nationalité étrangère en marge de la réglementation en vigueur », indique Issa Tchiroma Bakary le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle dans un communiqué.
Pour encourager l’employabilité local, l’administration avait indiqué dans une circulaire en juin 2022 que « le ministre ne devrait accorder de visa de travail à un travailleur de nationalité étrangère que s’il est prouvé qu’il n’existe pas de Camerounais compétent au poste sollicité » ou si l’employeur « prouve qu’il a embauché également un Camerounais qui assiste le travailleur de nationalité étrangère, pour des besoins de transferts de technologies et de compétences ».
Albert Atangana