Les mis en cause avaient voulu arracher la moto du défunt.
La première region de gendarmerie a présenté à la presse le 8 novembre dernier , les cinq présumés malfrats impliqués dans l’assassinat du sergent Jean Robert Mati, en service à la garde présidentielle. Le drame s’est produit dans la nuit du 03 au 04 août 2022 dans la localité de Ngona, à Nkoabang à Yaoundé. Ces brigands sont âgés de 23 à 30 ans. Selon les explications du Lieutenant Colonel Guy Hervé Mvogo Abanda, chef service de recherche judiciaire et de lutte contre le grand banditisme, “l’interessé s’est fait surprendre, ce jour là aux environs de 2 heures du matin, par un guet-apens savamment orchestré par des personnes armées. Ils voulaient certainement s’emparer de sa moto mais face à sa résistance, ils n’ont pas eu d’autre choix que de le poignarder”.
Ces hors la loi sont spécialisés dans le vol d’appareils électroniques, de bouteilles de gaz, et de véhicules. Cette nuit là, l’objectif du plan est de dépouiller le sergent. La motocyclette de Mbida Tsoungui alias Barack, a servi de moyen de transport jusqu’au lieu de l’agression révèle la gendarmerie.
“J’étais devant la moto m’a doublé, la moto de derrière a commencé à klaxonner. Et celui qui était derrière a serré la moto où il y avait le monsieur en question. Il a sauté avec le couteau en mains. Il est parti vers le motoman et l’autre à arrêté la fille, comme la fille voulait fuir. Il a positionné la moto en route, il a enlevé les clés, il a jeté et nous a dit de monter sur la moto on part”.
Les agresseurs prennent la fuite après leur forfait. Les recherches conduisent les enquêteurs dans les villes de Douala, Mbalmayo, et Yaoundé. C’est grâce aux indices laissés sur le terrain, que ces bandits tombent dans les filets de la 1ere region de gendarmerie. Ils procèdent pas à pas aux interpellations des membres de la bande.
Plongée dans le chagrin et la désolation, la famille de la victime est inconsolable.
L’arrestation de ces présumés coupables devrait ouvrir la voie à un procès. Elysée Mati Mbo, le frère aîné de la victime se dit reconnaissant vis-à-vis des personnes qui ont aidé à retrouver les accusés. “Peut-être que nous aussi on pourra rester dans les villages tranquiles en sachant que nos frères sont en ville entrain de travailler.” dit le jeune homme en sanglotant.
Selon les forces de sécurité, ces malfaiteurs appartiennent au gang des microbes. Et deux d’entre eux sont toujours recherchés.