La Confédération africaine de football (CAF) se prépare à une élection importante au sein de son comité exécutif (COMEX), avec une liste définitive de candidats qui reflète la diversité du football africain. Parmi les candidats notables figurent Samuel Eto’o, ancien international camerounais et actuel président de la Fecafoot, et Seidou Mbombo Njoya, également camerounais et actuel membre du comité.
La compétition pour les sièges du COMEX est répartie selon les différentes zones géographiques du continent. Dans la zone de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (UNIFFAC), Samuel Eto’o et Seidou Mbombo Njoya se retrouvent face à Jean Guy Blaise Mayolas du Congo et Célestin Yanindji de la République centrafricaine.
Il convient de noter que Seidou Mbombo Njoya, en tant que candidat sortant, est éligible sans avoir besoin de parrainages, ce qui lui confère un avantage par rapport aux nouveaux candidats. L’article 18, Paragraphe 5 des statuts de CAF stipule que ” Les noms des candidats au comité exécutif de la CAF, et ceux des candidats au conseil de la FIFA doivent être transmis par leur association nationale au Secrétariat Général de la CAF au moins quatre (4) mois avant la date du scrutin. Tous les membres sortants sont rééligibles sous réserve de l’application de l’article 22 para 8a & 8b de ces statuts.”
Au sujet de l’article 22 paragraphe 8a & 8b, il dispose que : “8a. La durée du mandat du président et des membres du Comité Exécutif est de quatre (4) ans. 8b. Leur mandat commence à courir à l’issue de l’assemblée générale lors de laquelle ils/elles ont été élu(e)s. Le président et les membres du Comité Exécutif ne peuvent être élu(e)s pour plus de trois mandats ( consécutifs ou non).La limitation du nombre de mandats du président et des membres du Comité Exécutif sera effective à compter de l’entrée en vigueur dès présents statuts. Les mandats précédents ne sont pas décomptés ».
De son côté, la candidature de Samuel Eto’o est d’ores et déjà actée, bien qu’elle soit conditionnée par deux décisions attendues des juridictions internationales. La première concerne le verdict du Jury d’appel de la CAF, prévu pour la mi-janvier, tandis que la seconde dépendra de la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS), attendue entre février et mars, pour l’affaire relative au trucage des matchs lors du championnat camerounais de la saison 2023/2024.
Les autres zones géographiques ont également leurs représentants. Dans l’Union nord-africaine de football (UNAF), Hussein Jenayah (Tunisie) et Walid Sadi (Algérie) sont en lice. Pour la région Centre-Est (CECAFA), Wallace Karia (Tanzanie) et Moses Hassim Magogo (Ouganda) se disputent un poste. La région Afrique australe (Cosafa) présente un large éventail de candidats, tandis que les unions ouest-africaines (UFOA A et B) ont également désigné leurs représentants.
Dans le domaine du football féminin, Bestime Kazadi Ditabala (RD Congo) et Anastacia Tsichlas (Afrique du Sud) sont les candidates en lice. L’élection des membres du COMEX de la CAF se tiendra au mois de mars.