Cette conseillère d’orientation principale, en service à la délégation régionale des enseignements secondaires de la Région de l’Ouest, présente quelques pistes qui devraient guider le choix des nouveaux bacheliers pour espérer un meilleur avenir.
Quelles sont les paramètres à prendre en compte pour faire le choix d’une spécialité ?
Pour parvenir à effectuer un choix judicieux, le candidat doit prendre en compte plusieurs facteurs tant sur le plan scolaire que social. Tenir compte des réalités socio-économiques du pays serait la clé pour un nouveau bachelier d’opérer un bon choix en s’appesantissant sur les filières qui offrent plus d’opportunités d’avoir des métiers rentables. Prendre une spécialité qui contribuera à augmenter le chômage n’est pas conseillée, plutôt essayer dans l’entreprenariat après la réussite. Aussi notre pays est un pays de relations où on demande à chaque fois « qui t’envoies ? » Il vaudrait mieux n’être pas pressé quand on prend les décisions qui engagent le futur. En plus les aptitudes dans certaines matières pendant le parcours scolaire peut être aussi très important. Ceci dit, un enfant faible en chimie, en mathématiques, et physiques ne peut pas prétendre être un futur ingénieur même si c’est son rêve. En résumé, l’élève doit être réaliste en effectuant son choix.
Quelles sont les écoles adéquates pour une bonne formation ?
Les universités de nos jours ne sont pas d’une grande utilité, les connaissances ne sont pas bien transmises et ne sont pas complètes. Les instituts supérieurs techniques privés sont des choix favorables car en deux ans de formation, l’étudiant obtient le BTS et à cinq ans il est un ingénieur. La pratique associée à la théorie booste les connaissances acquisses par ces derniers. Les écoles de formation sont aussi favorables. À travers ces différentes écoles, l’âge des jeunes est un atout pour l’insertion dans le milieu professionnel car nous avons de plus en plus des Bac de 17,16 ans. L’âge est un facteur favorable en ceci qu’il met sur la scène professionnelle des jeunes aux cerveaux frais qui ont la capacité de réfléchir uniquement sur leurs tâches afin d’améliorer leurs conditions de vie.
Quelle est la période propice pour prendre une décision ?
Notons que ce n’est pas après le Bac qu’il faut prendre une décision mais plutôt en classe de troisième qui est la classe carrefour. Le choix commence avec celui des séries telles que A, C, technique… C’est à partir de cette classe que la bonne décision doit être effectuée et cela à l’aide des conseillers d’orientation et des parents. Une fois le choix fait, l’élève devrait travailler en fonction des objectifs à atteindre dans la vie et du métier de rêve. Un choix peux naître après le Bac en cas de présentation des concours.
Le rôle des conseillers d’orientation est-il pris en compte par les élèves ?
Les conseillers d’orientations sont indispensables pour les élèves, raison pour laquelle il existe des enseignants en cas de manque de conseillers d’orientation dans un établissement scolaire. Si nos services ne sont pris en considération, les bureaux des conseillers ne devaient pas être bondés de monde pendant ces vacances. La mise sur pied d’un Edioc est la preuve que nous sommes réellement indispensables pour eux.
Quelles sont les mesures que devraient prendre les futurs bacheliers pour ne pas avoir un casse-tête après la réussite au Bac ?
Pour ne pas être confrontés à des difficultés de choix, les candidats doivent être informés sur les différents concours avant la présentation des examens.
La consultation des pages du ministère des enseignements secondaires est un moyen d’avoir des informations telles que le prix, les dates et les lieux des différents concours du Cameroun. Ils doivent hiérarchiser les concours faisables selon leurs moyens. Il faut en prélude, avoir un métier de rêve et consulter par la suite un conseiller d’orientation.
Mimi Mefo Info français (MMIF)