La présence de plusieurs regroupements économiques dans la sous-région est un obstacle à la mise en œuvre du projet de marché commun continental.
C’est l’une des difficultés auxquelles l’Afrique centrale est confrontée dans sa participation à la zone de libre échange continentale africaine. Alors que ce marché Commun est opérationnel (depuis le 1er janvier 2021), les pays de la CEMAC se mettent d’accord sur la liste des services communs à libéraliser. C’est l’objet d’un atelier de cinq jours ouvert ce mercredi à Douala et qui s’achève le 14 août prochain.
Mais l’Afrique centrale, c’est au moins deux espaces économiques. En plus de la CEMAC, la CEEAC doit être associé à ce projet de validation des services spécifiques au titre de la ZLECAF. En impliquant la CEEAC, il s’agit de tirer profit des potentialités des 5 pays non membres de la CEMAC et au poids économique et démographique décisifs, le cas par exemple de la RDC, 100 millions d’habitants. Le représentant de la CEEAC a ces échanges reconnait les impacts négatifs même s’il relativise. “Le fait d’avoir plusieurs organisations sous régionales est un frein certes, mais nous travaillons de façon à avoir une réglementation harmonisée. Cela ça effectivement booster les échanges” explique Jacob LOUMOU, Expert senior pour l’Union Africaine.
Sur le chantier de la fusion entre la CEMAC et la CEEAC, l’on apprend du Cameroun en charge du projet que le dénouement est prévu en 2023 pour une ambition débutée en 2006. En attendant, les experts réunis à Douala ont 5 jours pour examiner et valider la liste des services communs arrêtés par la CEMAC dans le cadre du libre échange africain. L’union africaine invite les pays à développer davantage leurs infrastructures pour mieux commercer. C’est la position qu’a soutenue Désiré LOUMOU, Expert senior auprès de l’union africaine.
Les 5 secteurs prioritaires retenus par la CEMAC dans le cadre de la zone économique africaine, ce sont les services aux entreprises, les services de communication, les services financiers, ceux du tourisme et voyages et ceux des transports.
Mimi Mefo Info français (MMIF)