Elles estiment qu’elles sont abandonnées à l’insécurité par le Sous-préfet de la localité.
Vendredi dernier, la Sous-préfecture de Touboro dans la région du Nord a été prise d’assaut. Cette manifestation est l’expression du ras-le-bol contre l’insécurité qui sévit dans leurs villages respectifs.
Sortis massivement de leurs domiciles, les habitants de l’arrondissement de Touboro sont allés à la sous-préfecture dans un contexte marqué par des actes d’insécurité.
En effet, les attaques à répétition, les prises d’otage, les agressions à domicile sont devenues monnaie courante dans la partie septentrionale du Cameroun en général et dans le nord en particulier.
Plusieurs plaintes ont été déposés par les riverains parfois identifiant les coupables et complices de ces attaques. Mais selon l’armée, il faut des preuves concrètes pour passer à l’action ou du moins mener des enquêtes.
Mais pour les populations, certains soldats font partie des gangs mais sont toujours masqués pour ne pas se faire reconnaître.
D’où la colère des populations vendredi 28 octobre 2022. Elles ont envahi la sous préfecture de Touboro.
Elle sont venus en masse poser leurs doléances non seulement au chef de terre mais aussi à la SODECOTON pour qu’elle porte le problème de l’insécurité qui sévit dans cet arrondissement à qui de droit.
Aujourd’hui c’est beaucoup plus les agriculteurs et éleveurs qui sont devenus la cible des assaillants selon les Habitants.
Plusieurs personnes ont été arrêtées dans des différents braquages, mais seulement ce qui est surprenant, c’est qu’après quelques mois, on les retrouve en liberté provisoire, ou encore relâchés purement et simplement ” Alors où est donc cette justice” s’indigne un éleveur de Touboro.
Bien que le calme soit de retour, plusieurs promesses ont été faites pour rassurer la population d’éventuelles opérations de ratissage dans les zones dangereuses avec des enquêtes et des fouilles systématiques le moment venus.
Une réunion de concertation a été organisée samedi entre les population et les responsables locaux de la SODECOTON pour apporter d’autres clarifications et saisir le Ministre de la défense.
Mimi Mefo Info Français (MMIF)