Ce syndicat a saisi le gouvernement pour le transport en violation de la loi de marchandises de poids léger par rail.
Selon la réglementation en vigueur au Cameroun, les marchandises passant par voie terrestre pour ce qui est du transport routier devraient représenter à peu près 90%. Or relèvent les syndicats de transporteurs pour le déplorer, le transport par voie routière est aujourd’hui réduit à sa plus simple expression. ” Il fallait qu’on se retrouve. Chaque fois qu’on a un problème ou qu’on doit se parler, on le fait et on s’est compris entre transporteurs.
Pour cette concurrence déloyale nous voulons que le train transporte uniquement les marchandises lourdes comme c’est prévu” précise SIME Pierre, Président du Syndicat national des transporteurs terrestres du Cameroun. À cette situation s’ajoute également le transport par les entreprises de leurs propres produits. Une démarche en violation de la loi.” Quand les entreprises portent leurs marchandises. C’est pour que nous on fasse comment” se plaint un jeune transporteur.
Pour adresser ces défis, il importe d’être unis face aux différents acteurs qui interviennent dans la gestion du transport au Cameroun. Les pouvoirs publics ont déjà et déjà été saisis sur ces différentes problématiques par le Syndicat national des transporteurs terrestres du Cameroun, la principale organisation du secteur qui accueille El Hadj BBABA FAKIROU, démissionnaire du GTTC , le Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun.
Il prend le poste de Conseiller spécial du Syndicat national des transporteurs terrestres du Cameroun avec rang de Vice président .Avec rang de conseiller spécial du président du SNTRC, le nouveau vice président a été appelé à s’associer au combat pour sauver les activités de transport mises à mal au Cameroun par divers facteurs: la concurrence déloyale ou encore le non respect des prix.