Le corps sans vie de Nyemeck Dieudonné, proviseur du lycée de Nguelemendouka dans le département du Haut Nyong, région de l’Est a été retrouvé pendu ce matin au quartier Minkan à Yaoundé.
La communauté éducative est sous le choc. C’est que très tôt ce matin, le corps sans vie de Nyemeck Dieudonné, proviseur du lycée de Nguelemendouka dans la région de l’Est a été retrouvé pendu ce matin au quartier Minkan à Yaoundé. Selon les informations recueillies, une lettre qu’on attribue au défunt aurait été retrouvée sur le lieu du drame. Le document de quelques pages publié sur les réseaux sociaux est en effet une lettre adressée au patron de l’éducation et faisant état des difficultés professionnelles qui auraient poussé l’homme de la cinquantaine au suicide.
Entre autre difficultés, la pression hiérarchique dans le système éducatif ; le soutien psychologique des cadres de l’éducation ; la gestion des conflits administratifs etc
Doutes
Si la version du suicide est largement avancée, celle-ci ne semble pas très crédible au vu des motifs avancés. On se demande si les difficultés professionnelles évoquées peuvent réellement pousser un homme au suicide. Certains observateurs pensent d’ailleurs qu’il s’agit d’un meurtre maquillé en suicide.
D’autres sources officieuses avancent plutôt l’idée d’une affaire de trahison amoureuse qui aurait poussé l’homme à la mort. Mais pourquoi il ne l’a pas écrit? se demandent ceux qui ne soutiennent pas cette thèse. Quoiqu’il en soit, le commissariat du 15ème arrondissement de Messamendongo a ouvert une enquête sur ce drame qui soulève de nombreuses interrogations.
