Les autorités pénitentiaires assurrent prendre des mesures d’urgence face à l’épidémie.
L’opinion est divisée sur le nombre de morts de choléra enregistré à la prison centrale de New Bell à Douala. Alors que les responsables de ce pénitencier évoquent neuf morts depuis la résurgence de la maladie au mois d’août, le MRC lui croit savoir qu’il ya à nos jours plus de vingt morts et des cas très préoccupants.Selon ce parti politique de l’opposition, la résurgence du choléra dans cette prison quelques mois seulement après la précédente épidémie de choléra laisse penser que les autorités administratives et pénitentiaires n’ont pas tiré les conséquences de la situation.
Le MRC indique que les pensionnaires de la prison de Douala n’ont toujours pas accès à l’eau potable, et sont pour la plupart en contact permanent avec les excréments, urines, déchets, eaux usées lesquels sont les principaux vecteurs de choléra dans ce milieu carcéral. Par conséquent, la formation politique rappelle aux autorités en charge de l’administration pénitentiaire que le Cameroun est signataire de la convention portant Ensemble des Règles Minima des Nations Unies sur le traitement des détenus (NELSON MANDELA RULES) dont la règle 1 dispose que «
Au regard de cette situation grave, alarmante et critique, le MRC demande aux autorités pénitentiaires de: Prendre toutes les mesures d’urgence pour stopper l’expansion du choléra en milieu carcéral, à prendre les dispositions afin que des soins de santé appropriés soient accordés dans l’urgence à tous les détenus souffrant de cette épidémie hautement mortelle.
Prendre les mesures adéquates pour éradiquer une fois pour toute le choléra en milieu carcéral comme c’est le cas dans tout pays civilisé.
Des alertes et mises en garde contenues dans un communiqué du Secrétaire National Délégué chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance au sein du MRC, Me Disiré SIKATI.