Plusieurs sources les accusent de manœuvrer pour la création du Pacte social pour la Gouvernance (Psg) annoncé par des anciens militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
Un jour après son exclusion du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Emmanuel Kueka a annoncé à son tour qu’il quitte cette formation politique, au cours d’une conférence de presse donnée ce mercredi 3 août 2022 à Bafoussam.
L’ancienne tête de liste recalée à dernière élection au poste secrétaire de la fédération régionale Mrc à l’Ouest, ne s’en va pas seul. Il a été suivi par six autres dissidents. Mais ces derniers n’envisagent pas quitter totalement la politique.
Au cours de leur sortie devant la presse, ils ont annoncé des démarches engagées pour la création d’un nouveau parti politique dont le nom se confond à celui d’un célèbre club français : Pacte social pour la Gouvernance (Psg).S’ils insistent sur le fait que l’idée de créer ce parti est née des frustrations qu’ils disent avoir subi au sein du Mrc, cet argument ne passe pas chez tout le monde.
Certains les accusent de vouloir plutôt poursuivre la sale besogne qui leur aurait été confiée par des caciques du régime dans la Région de l’Ouest, en vue d’inféoder le Mrc pour le fragiliser.
Le plan de départ apprend-on, consistait à financer ce candidat pour l’aider à prendre les commandes de la fédération régionale d’un parti qu’il redoute d’affronter à une élection. Sauf que la liste qu’il conduisait avait été rejetée pour « fausse déclaration sur la date d’adhésion ; cartes inconnues dans les données de production du parti ; militants inconnus dans les unités indiquées dans les données de production du parti ; non représentation de toutes les unités départementales dans la liste ».
Ceux-ci relèvent aussi ce qui est à leurs yeux, une curiosité. Car, loin de saisir les instances de recours internes au Mrc, ils vont plutôt opter pour les autorités administratives. Notamment le Gouverneur de la Région de l’Ouest qui est rencontré dans le but d’obtenir l’interdiction du processus de renouvellement des organes de base du Mrc.
La même procédure est engagée devant le tribunal de première instance de Bafoussam.Alors que beaucoup émettaient des réserves sur ces accusations, les arguments sur l’idée d’une complicité avec les caciques du régime dont certains noms reviennent avec insistance, sera renforcée par d’autres faits.
D’abord, la célérité avec laquelle, le Sous-préfet de l’Arrondissement de Bafoussam 1er, a décidé d’autoriser une ‘’autorisation spéciale’’ pour la conférence de presse organisée ce mercredi 3 août 2022. Ensuite le lieu où cette activité a eu lieu. Il s’agit du parc des Loisirs de Bafoussam, géré par le Communauté urbaine de Bafoussam (Cub) dont le patron est issu des rangs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Plusieurs autres élites Rdpc de l’Ouest sont soupçonnées d’avoi
r financé cette conférence de presse.financé cette conférence de presse.