La décision des pouvoirs publics suscite de Vives critiques. Dès cette année 2022, l’IRAD, l’institut de recherche agricoles pour le développement va recevoir la première tranche d’une subvention décidée par le Gouvernement Camerounais. Un appui global de 10 milliards trois cents millions de FCFA dédié au “développement de la production et la transformation du blé” selon les termes de la correspondance du secrétaire général de la présidence de la République envoyée au ministre des Finances sur “instructions” du Président de la République.
D’après cette lettre, la subvention sera échelonnée sur une période de 5 ans. Soit trois miliards cette année 2022, deux milliards 750 millions d FCFA en 2023, Trois milliards, 100 milions de FCFA en 2024, un milliard en 2025 et quatre cent cinquante millions de FCFA en 2026. Mais si la subvention à la production du blé local est sur le principe une bonne chose, cette mesure est jugée mal venue dans son orientation.”
l’IRAD est un institut de recherche qui a pour vocation de développer les variétés (améliorées). Et le Minader donne l’accréditation à certains opérateurs économiques pour faire la “multiplication).
Normalement donc, l’IRAD n’a que des champs d’essai. La faiblesse de cette subvention se trouve dans la méthode : l’État-providence. La propension de l’État à se substituer aux entreprises pour produire. Pour ma part, dans une démarche libérale sociale, je n’attends pas du gouvernement qu’il subventionne en numéraire. J’attends du gouvernement qu’il donne des facilités ou des incitations aux investisseurs pour produire.
Ainsi par exemple, comme dans le secteur de la banane, le gouvernement aurait pu insérer dans une loi des finances rectificative en juin dernier une exonération de 7 ans pour encourager la production du blé. Cela aurait permis d’attirer les investisseurs dans ce secteur. Et on verrait l’impact.
En l’état, non seulement la subvention de 10 milliards telle qu’échelonnée est insignifiante pour booster le secteur, mais le contexte de la corruption dans notre pays n’est pas propice pour distribuer de l’argent aux bénéficiaires finaux” se plaint le Docteur Louis Marie KAKDEU, chargé d’études à l’association citoyenne pour la défense des intérêts collectifs (ACDIC), très connue dans la promotion de la production locale. En rappel, le Cameroun importe 900 mille tonnes de blé chaque année.
Cela lui coûte 150 milliards de budget. La crise entre la Russie et l’Ukraine est venue mettre à nu cette dépendance vis-à-vis des pays étrangers, notamment dans des filières comme l’agroalimentaire.
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