Par Joseph Marie Komfegue
Menacé depuis le retour des pluies par des bourbiers géants, l’axe routier Kribi-Campo s’est finalement coupé par l’effondrement d’un pont. Le pont effondré est situé à quelques 2 kilomètres du Port Autonome de Kribi, fruit d’un marché public construit en planches qui a été affaibli par l’intense trafic des grumiers et autres gros porteurs qui acheminent la marchandise en Guinée Équatoriale.
C’est une remorque lourdement chargé de grumes qui n’a pas pu franchir le pauvre pont.
Jusqu’à vendredi dernier, les usagers de battaient encore à braver les bourbiers avec cet effondrement, c’est la désolation. Tous les voyages sont arrêtés.
Les espoirs sont tournés vers la sociétés forestières qui y exploitent (abusivement) du bois.
Campo, arrondissement limitrophe à la Guinée Équatoriale, croupie dans un enclavement légendaire. Les 45 kilomètres qui le séparent du Port Autonome de Kribi sont un véritable calvaire pour les citoyens.